Ce matin, Aurélie, l'Araignée philosophe est revenue nous voir aujourd'hui pour continuer notre exploration des mots.

Après avoir relaté les souvenirs de notre précédente séance avec elle, ce sont les souvenirs du spectacle qui nous sont revenus. Chacun a pu donner une image, un geste ou un mot évoquant le "Foutoir Céleste". Cette étape a permis à ceux qui n'ont pas pu être présents de se créer des représentations du spectacle.

"Céleste", "Foutoir", "Coyote" et "Sauvage". Quatre mots explorés à nouveau. Quatre mots que nous avons liés au spectacle.

Céleste : c'est tout ce qui est en haut : le trapèze, coyote, le haut du chapiteau, le BMX qui monte, les quilles qui s'envolent...

Foutoir : Les quilles au sol, Coyote qui faisait le bazar, les danses folles de la trapéziste, des voltigeuses lancées dans tous les sens...

Coyote : Il était là.

Sauvage : La dame en colère, les jets de voltigeuses, Coyote...

La naissance de Coyote est une fête. Encore un mot dont nous avons approfondi l'exploration. Tout d'abord en nous remémorant nos portraits de fête que nous avons relus et écoutés à la "radio".

Puis, la boîte à Socrate a été ouverte :

C'est quoi la fête?

Quand fait-on la fête?

Où fait-on la fête?

Que fait-on quand on fait la fête?

Un monde sans fête, ce serait comment?

A chaque question, il n'y a pas une réponse mais des réponses. Des réponses propres à chacun. 

Bien sûr, nous avons expérimenté...

Et comme Coyote est toujours un peu présent, il nous a  chatouillés, et changé l'ordre de la classe. 

La matinée s'est achevée avec Claude Ponti et ses histoires pleines de désordre.

Cet après-midi, notre Araignée nous a lu un extrait de "Fiesta" de Gwendoline Soublin : depuis tout petit, Nono prépare une fiesta pour ses 10 ans. Il l'imagine et note tous les détails de sa fête dans son "cahier de  fiesta". Du nombre d'invités à la couleur des guirlandes, en passant par les tenues, les musiques, les jeux, le parfum des gâteaux. Nono construit sa fiesta.

Puis nous sommes partis à la chasse aux mots. Les poèmes éparpillés dans la pièces ont trouvés chacun un lecteur.

Chaque lecteur a ensuite choisi un passage puis un mot de son poème.

La succession des mots de chacun a formé un tout. Un nouveau tout...

Enfin à l'instar de Nono, rencontré précédemment, les enfants ont construit leur propre fiesta avec, pour banderole, une succession choisie des mots gardés précieusement pendant la lecture de leur poème.

Exemple d'une banderole :

La limace d'azur au ciel dans un poème final.

A la fin de cette journée, chaque groupe a présenté sa fiesta sous la forme d'une interview. Les chorégraphies rituelles inventées à la séance précédente ont été refaites et améliorées.

Nous avons passé un moment magnifique avec Aurélie, l'Araignée philosophe et Mélissa du centre culturel. La philosophie est entrée dans nos têtes et Coyote n'a pas fini de nous chatouiller! Merci!